Août 2025

Le « curé rouge » et révolutionnaire Jacques Roux écrivit dans le Manifeste des Enragés (1793) :

« La liberté n’est qu’un vain fantôme quand une classe d’hommes peut affamer l’autre impunément. L’égalité n’est qu’un vain fantôme quand le riche, par le monopole, exerce le droit de vie et de mort sur son semblable. La république n’est qu’un vain fantôme quand la contre-révolution opère, de jour en jour, par le prix des denrées, auquel les trois quarts des citoyens ne peuvent atteindre sans verser des larmes.

(...) Ainsi, mandataires du peuple, l’insouciance que vous montreriez plus longtemps seroit un acte de lâcheté, un crime de lèse-nation. Il ne faut pas craindre d’encourir la haine des riches, c’est-à-dire des méchants. Il ne faut pas craindre de sacrifier les principes politiques au salut du peuple, qui est la suprême loi. »

Quelques vidéographies, ci-dessous, pour vous rappeler ce que fut un sursaut de vitalité au milieu d'un monde moribond, en 2018 :

Que va-t-il se passer le 10 septembre ? Peut-il se passer quelque chose ?

Cet été a un goût d'automne, les « restaurateurs » nous le rappellent quand ils déplorent la baisse de fréquentation de leurs établissements ! Le monde est en suspens, morne, moribond. La colère souterraine gronde. Le péril jaune de gilet plane sur l'horizon budgétaire et le gouvernement Bayrou. N'oubliez jamais que depuis ces journées insurrectionnelles d'automne 2018, la peur du peuple n'a jamais été aussi grande chez l'oligarchie financière qui administre ce pays. Rappelez-vous à l'aune de ces quelques vidéographies retrouvées, immortalisant la vitalité retrouvée d'une France essouflée, strangulée par l'élite financière. Marianne dit « non ! » comme elle le dit en 2005, et puisse-t-elle le redire à nouveau !

« Nicolas qui paie ! »

Nicolas, c'est la personnification de la « classe moyenne », du « Français moyen » qui paie beaucoup et qui reçoit peu. C'est la pierre angulaire sur laquelle repose un système social désigné comme malade et décadent, en proie à l'endettement toujours croissant.

Si cette description de la réalité est certainement contestable, elle n'est pas dénuée de vérité, en tout cas ne serait-ce qu'au sentiment qu'ont les Français d'être saignés par l'impôt.

Attention Nicolas : ne te trompe pas de cible, ni de remède !

Sous la tutelle de quelques libertariens qui se rêvent d'une société (re?)devenue (techno-)féodale et partisans de l'individualisme méthodologique, une part des #NicolasQuiPaient orientent ses revendications, outre l'antifiscalisme largement justifié et défendable, vers la revendication de thèses finalement très admises parmi la classe dirigeante, à savoir les thèses des Chicago Boys et du néolibéralisme. Si certains rejettent le libre-échange, ils soutiennent implicitement et sans le vouloir peut-être, la logique du chômage et de la dette, choisie au détriment de la logique authentiquement sociale - qui n'est pas nécessairement socialiste, comme peut l'avoir rappelé feu un Olivier Marleix dans son ouvrage Les Liquidateurs - qui placent le bien commun devant l'ordre des rentiers.

Amis authentiquement libéraux, mais qui vous voulez amis du peuple, ayez la ligne de Charles Gave : la première des revendications c'est celle de la souveraineté. Parler de thérapie de choc et de cure austéritaire sans réclamer la sortie de l'euro et des règlements européens nous poussant à l'état présent des choses est, soit naïf, soit détester les gens ordinaires et servir la caste qui nous étrangle.

Peuple de droite, toi qui n'en peux peut-être plus d'un peuple d'une certaine « gôche », ne concentre pas tes efforts contre le « gauchiste ». Si tu es peuple, sois peuple avant d'être de « drouate ». Ne refuse pas l'insurrection sous prétexte qu'elle ne soit pas assez pure, ou à ton goût idéologique. Un mouvement est naturellement épars et divers. Il doit le rester ! Cesse avec la morale - que tu reproches si souvent à ton symétrique de gauche - et renoue avec le politique !

Adjonction au mouvement des forces « de gauche »

« La gauche de rupture » a rejoint le mouvement et appelle, en ses termes, à tout bloquer, à la grève générale le 10 septembre.

« Nicolas de gauche, gare aux partis, à la gôche et au puritanisme idéologique ! »

Les « Nicolas de gauche » et les « Nicolas de droite » ont le même potentiel de tuer leur révolte dans l'œuf ! Le problème particulier que pose le « Nicolas de gauche » est qu'il a l'habitude de la manifestation et de militer sur le terrain. Si bien que dans l'organisation du mouvement, il se peut qu'il impose ses thèmes, sans s'en rendre compte, qu'il juge naturellement propre à l'insurrection présente. Sauf qu'à parler comme la « gôche » électorale et parlementaire, on se retrouve minoritaire ; pareillement qu'en parlant comme la droite prétendument nationale. La nation a le devoir le plus urgent de concilier ses deux pôles, si elle veut éviter la guerre civile minutieusement et patiemment préparer par ceux d'en haut.

Protéger à tout prix l'œcuménisme et le caractère apartisan

Que faire le 10 septembre ?

Boycotter et dérégler le système bancaire et financier

Vos dépôts bancaires forgent la puissance financière des banques

Selon la banque de France, le montant des dépôts sur les comptes à vue (les comptes courants) des ménages français est d'entre 1200 et 1300 milliards d'euros.

Payer par CB, c'est donner une commission aux banques

(Brouillon)
Voici les commissions touchées par les banques :

Réduire sa consommation, c'est mettre la pression sur le gouvernement

Les paiements par carte représentent 1000 milliards d'euros par an de transaction, donc c'est 6 milliards environ sur lesquels on peut agir !

Moins consommer, c'est moins de TVA.

Ils veulent l'austérité, nous la leur donnons ! La TVA est l'impôt caché, eh bien, refusons l'impôts tant qu'ils refusent notre souveraineté et notre pouvoir. Ils veulent baîllonner Marianne et euthanasier la nation ? Nous répondons par la décapitation politique de la caste qui nous asservit.

La TVA représente la moitié des recettes fiscales de l'État, 150 milliards, donc environ 12.5 milliards récoltés chaque mois. À supposer que chacun restreigne au maximum ses dépenses à l'alimentaire, nos « intelligences artificielles font le calcul suivant » :

En moyenne, un ménage dépense 2900 euros par mois, à supposer que 10 millions de ménages dépensent 500 euros de moins chaque mois, cela revient à 1 milliard de TVA en moins pour le budget de l'État chaque mois !

Se mobiliser physiquement ?

Occuper le terrain

Bloquer les points stratégiques ?